Cinq questions à un gérant – Rupert Kimber

1. Le marché s’est bien comporté ces trois dernières années. Étant donné que le Japon a connu de nombreux faux départs au cours des 30 dernières années, en quoi cette fois-ci est-elle différente ?

Trois éléments, désormais bien établis, contribuent à un changement fondamental dans la dynamique des marchés. Il s’agit de la gouvernance d’entreprise, des changements dans le comportement des entreprises et de l’activisme des actionnaires.

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Le soleil devrait briller au Japon

Retour sur 2023

Amorcé il y a une décennie, le mouvement de restructuration des entreprises japonaises – visant une amélioration de la profitabilité, des cashflows et des rendements aux actionnaires – s’est accéléré l’an passé sous l’impulsion d’une vague de management buy-outs, d’OPA hostiles et d’interventions d’actionnaires activistes. Ainsi, en 2023, des actionnaires activistes ont forcé les entreprises à effectuer des versements à leurs actionnaires à soixante reprises.

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Une solution originale pour s’exposer aux nouvelles dynamiques du marché japonais

Le Japon a été la bête noire de nombreux allocataires d’actifs pendant la majeure partie de mes 34 années de gestion sur ce marché. Aujourd’hui encore, les investisseurs continuent de le sous-pondérer dans leurs portefeuilles. L’expression « c’est bon marché, mais la valeur ne peut pas être réalisée » n’est plus vraie. Le changement est en cours. La Bourse de Tokyo (TSE) prend des mesures pour rendre l’investissement au Japon plus attractif. En particulier, elle a insisté auprès des entreprises pour qu’elles ne se contentent pas de publier des chiffres mais qu’elles prennent en compte certains éléments tels que le coût du capital, le rendement du capital investi (ROIC), ou encore le rendement des capitaux propres (ROE).

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Quel avenir pour les actions japonaises ?

Le Japon a été victime depuis presque 35 ans du dégonflement d’une double bulle (immobilière et actions) parmi les plus gigantesques de l’histoire qui explique notamment une sous performance structurelle du marché japonais pendant 3 décennies (cf. graphique ci-dessous). Le marché japonais ne représente ainsi plus qu’un peu plus de 6% de la capitalisation boursière mondiale, contre plus de 50% au sommet de la grande bulle de fin 1989.

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