Tout bien considéré, le secteur de l’énergie propre semble pouvoir bénéficier d’un alignement unique des étoiles. En effet, jamais auparavant la politique et la réglementation n’ont fait avancer l’énergie propre avec une telle force et une telle visibilité.
Le développement du secteur des énergies propres a toujours été fortement influencé par des crises énergétiques. La guerre en Ukraine et son impact majeur sur les marchés de l’énergie ne feront pas exception. Malheureusement, il aura fallu une tragédie à nos portes pour que nous prenions conscience que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ne concernent pas seulement le changement climatique mais aussi notre indépendance, notre liberté et notre prospérité future.
La crise ukrainienne montre à quel point la dépendance de l’Europe au gaz russe est problématique. Il ne saurait y avoir d’indépendance politique sans indépendance énergétique. L’utilisation par la Russie de son gaz naturel comme d’une « arme » en constitue une parfaite illustration (le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a exposé les preuves d’un « resserrement artificiel » de l’offre par la Russie l’année dernière alors que la demande saisonnière était élevée).
L’investissement durable continue de progresser. L’appétit des investisseurs pour le durable incite les entreprises à changer leurs pratiques, voire à remédier à des problèmes de société. Si certains comportements frisent le greenwashing, il est un domaine où les entreprises donnent le ton : la transition vers les énergies propres.
Après une année 2020 extraordinairement favorable pour le secteur des énergies propres, l’année 2021 a constitué une véritable douche froide. Si de nouvelles perturbations sont attendues pour 2022, on peut s’attendre également de belles éclaircies qui devraient soutenir le secteur.
The COP is usually presented as a major catalyst for the Clean Energy sector. After Glasgow, we believe it is fair to ask whether this is still the case.Plus…
Cet article est initialement paru en septembre 2021 dans le numéro « Spécial Institutionnels » du magazine financier SPHERE.
Après d’âpres négociations, les 27 pays membres de l’UE et le Parlement européen ont accepté en avril d’inscrire l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 dans une « loi climat ». Et ce « Green New Deal » est bien plus qu’un vœu pieux, car il ne se contente pas de fixer des objectifs ambitieux. Il prévoit surtout des investissements massifs, notamment dans l’infrastructure. Alors pour en tirer le meilleur parti, les grands gagnants se trouvent peut-être du côté des investissements directs dans les projets d’infrastructure.
Quelques mois avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié sa feuille de route mondiale pour limiter le réchauffement de la planète à 1.5°C et atteindre des émissions nettes de dioxyde de carbone nulles d’ici 2050 et les mesures recommandées sont drastiques.
Si vous êtes démarché(e) pour des fonds d’investissement gérés par QUAERO CAPITAL, nous vous recommandons de vérifier le mandat de vos interlocuteurs en appelant Quaero Capital (France) SAS au 01 87 39 11 15 ou en nous contactant à l’adresse info@quaerocapital.com