Rappel des stratégies de gestion du portefeuille
Nous avons déjà beaucoup écrit sur les banques centrales pour encore y revenir dans ce rapport mensuel. Sur le thème de la politique monétaire, la frontière entre analyse prospective et rhétorique répétitive est aujourd’hui atteinte. L’ouverture surprise par la Banque Nationale Suisse (BNS) du cycle de baisses des taux directeurs ne renouvelle pas le sujet (la décision de la BNS est aussi motivée par un problème de surévaluation du franc suisse), ni même la thèse en vogue que la BCE puisse finalement baisser avant la FED. La durée d’une pause plus longue qu’anticipée, notre scenario depuis l’année dernière, est aujourd’hui bien intégrée par les marchés. Un surcroit de volatilité viendrait d’une accélération du calendrier et du rythme de baisse. Dans cette optique, nous sommes confortables avec notre duration « de croisière » positionnée à 4.