Le contexte de début d’année est favorable aux marchés actions et obligataires car il intègre un mix favorable : poursuite de la désinflation, perspective de pause prochaine de la Fed et anticipation d’une reprise vigoureuse en Chine suite à l’abandon de la stratégie Zéro-COVID.
Le lien entre réchauffement et émissions de gaz à effet de serre (GES) est peu contestable et l’opinion publique mondiale en a pris conscience. Le CO2 représente les trois quarts des émissions de GES, même si la part du méthane était en augmentation ces dernières années.
Poutine et Powell ont été assurément les 2 personnages les plus importants de l’année 2022 et dans un sens négatif pour l’économie et les marchés. Bien sûr, nous ne confondons pas les 2 personnalités. L’un est un criminel de guerre et l’autre un dirigeant de banque centrale englué dans l’une des situations probablement les plus complexes de l’histoire économique et monétaire américaine.
La « crise » que nous traversons est une crise énergétique (qui concerne au premier chef le gaz et le charbon) et, plus généralement, une crise des matières premières et non uniquement une crise pétrolière (cf. graphique ci-dessous), avec une certaine tendance à la stabilisation depuis quelques semaines.
La correction obligataire qui a suivi le choc déflationniste de la 1ère vague du COVID a démarré à l’été 2020 et s’est poursuivie de façon quasi constante jusqu’ici. Le rendement du T-Note 10 ans est ainsi passé d’un peu plus de 0.50 % en août 2020 à plus de 3.00 % récemment (avec une forte accélération entre début mars et fin avril).
La guerre fait malheureusement partie intégrante de l’Histoire de l’humanité. En effet, comme l’a dit Carl von Clausewitz : « La guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens. ».
Le monde issu de la réunification de l’Allemagne et de la disparition de l’URSS (1989/91), c’est-à-dire celui des dividendes de la paix, est bel et bien révolu. Pourtant aujourd’hui, on pourrait se demander s’il pourrait y avoir à l’avenir une sorte de « dividende de la guerre » pour l’Europe.
L’impact de la guerre en Ukraine sur les marchés va dépendre de la durée et de l’ampleur du conflit, mais également de l’extension éventuelle des sanctions. Car si l’Histoire montre que des conflits locaux n’ont qu’un effet limité sur les bourses, tel n’est pas le cas lorsqu’ils impactent les prix de l’énergie et des matières premières.
Assistons-nous à la formation d’une bulle, voire d’un pic de bulle, suite au rallye des quatre derniers mois ? De fait, bien que 2021 ait vu une accumulation de mauvaises nouvelles, le S&P 500 n’a connu que deux légères consolidations lors du second semestre. Les ventes massives de ces derniers jours ne seraient-elles donc pas les premiers signes d’une tendance baissière plus profonde à l’horizon de 6 mois ?
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